
L’après-midi, le « gros chinois » (qu’on avait rencontré lors du piquenique en montagne et dont le nom est beaucoup trop compliqué pour qu’on le retienne) nous a emmenés au bord d’une rivière où les gens de la ville viennent se baigner quand il fait beau. Bien sûr, après notre dure matinée, on était crevés et on a profité de l’ombre offerte par la forêt voisine pour rattraper les heures de sommeil volées. D’ailleurs pendant notre petite sieste, toute la microfaune de Ridder nous a pris pour son goûter et on est ressortis avec une belle collection de piqûres.
Bon, on était quand même partis pour se baigner alors une demi-heure avant le retour du « gros chinois », on a pris notre courage à deux mains et trempés nos pieds dans l’eau. Et je peux vous dire qu’elle était sacrément froide !! En voyant Tatiana la tête déjà dans l’eau (elle est russe je rappelle et ils ne sont apparement pas faits comme nous), Aurèle et moi avons, après une lutte psychologique sans merci contre les messages de détresse envoyés par les nerfs de nos membres inférieurs, réussi à rentrer dans l’eau !! Vous ne vous rendez pas compte à quel point c’est un exploit pour une petite sudiste comme moi. En tout cas, nous on était assez fiers de nous.
Une journée qui même si elle n’a pas bien commencée finit sur une bonne nuit et une peau de pêche (et oui l’eau froide ça raffermit les chairs).
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