Francfort-Astana : Le dépaysement commence : l’alphabet se transforme, les « r » se roulent, les yeux se brident. C’est à ce moment là que j’ai commencé à ne plus comprendre les discussions autour de moi. Sinon, le vol a été très long mais au lieu de dormir j’ai regardé Australia en allemand sous-titré en anglais. Rien de bien passionnant, quoi.
Astana-Ust Kamenogorsk : Black-out total. Deja à Astana on a juste eu le temps de faire le tour de l’aéroport pour s’assurer que nos bagages avaient bien suivi le même trajet que nous (car Air France s’était planté dans le code de l’aéroport d’arrivée) et puis dans l’avion je me rappelle que ma tête a touché le hublot puis plus rien… 1h30 de nuit ça fait du bien.
Arrivée à Ust-Kamenogorsk : Je m’attendait à mourir de chaud en sortant de l’appareil mais en réalité la région est montagneuse donc les températures ne grimpent pas (et puis il était 9h du matin ici). Natalya notre interprète nous attendait. A notre grande surprise tous nos bagages étaient là et nous avons pris le chemin de Ridder. La route était assez remuante étant donné les cratères qui recouvrent l’asphalte (au-delà d’1m de diamètre je crois qu’on peut parler de cratères). La nuit ayant été courte, j’avais du mal à comprendre la conversation de Tatiana et Natalya qui tentaient entre deux phrases de russe de me faire comprendre ce qu’elles racontaient et le sommeil pris le dessus ce qui me fit rater une partie du voyage (mais au bout de 2h de route le paysage n’ayant pas beaucoup changé je me suis dit que j’avais pas raté grand-chose). Le paysage qui sautait à travers les fenêtres (oui en plus des trous ils roulent comme des fous) était de vaste plaines vertes limitées par de belles montagnes aux sommets enneigés. Quelques maisons en briques rouges (genre Toulouse mais dans une version plus rudimentaire) et en toit de tôle longeaient la « route » et ça épisodiquement durant les 2h de route.
Arrivée à Ridder : Après 2h de route (enfin de sieste), on se retrouve à Ridder. Bon Ridder c’est toujours des maisons en brique (on change pas une équipe qui gagne) mais cette fois-ci version immeubles. Par contre, le panorama est sublime : on est entourés de montagnes vertes et enneigées. La ville en elle-même ben y’a pas grand-chose (à part la mine d’or qui est dessous) et c’est peu dire… Y’ajuste notre hôtel qui appartient à l’entreprise qui nous emploie. C’est un hôtel immense tout en marbre avec un grand jardin. Le chambres aussi sont immenses (entrée+chambre+salon+salle de bain) avec des meubles tape-à-l’œil. Par contre, y’a que nous !!!
Natalya nous a emmené manger au resto. Résultat : 3minutes d’incompréhension totale devant la carte pour manger une soupe à la betterave (local apparemment mais sans grand intérêt) et de la viande avec de la purée. Ensuite petit tour de la ville (rapide étant donné l’étendue de cette dernière), retrait d’argent (ici t’es un peu le roi du monde, non pas que la vie est donnée mais parce-que t’as l’impression de jouer au Monopoly avec des billets de 500 ou 1000) et retour à l’hôtel où par miracle j’ai le wifi dans ma chambre.
Demain, on commence à 9h et on rencontre les gens avec lesquels on bossera.

Merci Manue pour ce charmant petit résumé du début de tes péripéties! ça fait plaisir à lire, de voir que tout va bien, de voir les photos, tu t'es encore coupé les cheveux d'ailleurs !!!
RépondreSupprimercontinue avec ce blog, j'irais le visiter régulièrement!
et puis je te souhaite un bon stage, le mien a commencé aujourd hui, bonne ambiance, pas de trop gros horaires (39h la semaine), on verra la suite
gros bisous
céline (bell'ange!)