jeudi 16 juillet 2009

MARDI-JEUDI : Je fais un prix de gros parce-qu’il y en a qui bossent.

Ces 3 derniers jours on a bien bossé. On passe nos journées sur les ordi et nos leçons ont l’air de porter leurs fruits : le petit modèle que nous faisons a bien avancé et nos élèves s’en sortent très bien. C’est vrai que les journées sont longues car l’ordinateur est un outil assez fatiguant et que comme on devait manger à Ridder avant de rentrer à notre cabane le soir on ne pouvait pas trop se poser. Depuis ce soir, on est de nouveau à l’hôtel, nos chambres sont plus petites (je devais avoir une suite je crois) mais au moins on est libre de faire ce que l’on veut car on n’est moins dépendants des voitures qui nous trimballent d’un bout à l’autre de la ville. Petit plus, on a internet.
Vu qu’au niveau boulot ça avance mais y’a rien de très croustillant à raconter, je vais vous parler un peu des choses qui diffèrent de la France :

-Les travaux publics : sans reparler de l’état assez critique des routes, il faut savoir qu’ici l’entretien des bas côtés se fait à la main. Et même à la faux. Après la coupe « manuelle », les ouvriers ramassent l’herbe avec des fourches. Ca fait bizarre au début mais ici tout est fait pour que tout le monde ait un emploi.

-En parlant d’emploi, le gouvernement kazakh impose des quotas de tonnage aux mines. Le but n’étant pas d’avoir une quantité de métaux à la sortie mais plutôt qu’il y ait toujours du boulot pour tout le monde. Si les mines sont en dessous des quotas, elles écopent d’amendes.

-Pour la nourriture, je vous avais parlé du fromage frais et bien ici, les crêpes (qui se mangent avec un peu de crème fraîche), la crème fraîche et le fenouil sont très présents dans l’alimentation. Et à mon grand désarroi surtout le fenouil qui est haché est soupoudré sur les soupes et les salades. Sauf qu’un repas kazakhe est toujours accompagné de soupe ou de salade alors il m’a fallu apprendre à dire : « sans fenouil s’il vous plaît ».
Notre cantine qui est aussi celle où viennent manger des employés de Kazzinc ou de l'hôpital.
Petit dèj' classique: riz au lait (pas sucré et servi avec du beurre fondu) + yaourt + "compot"

-Dernière anecdote, on a découvert que les arbres autour de l’hôtel et de notre cantine, sont le terrain de jeu de nombreux écureuils. On a eu du mal à en prendre un en photo mais un des gardiens de l’hôtel semble les avoir apprivoisés. Peut-être en verrons-nous un de plus près bientôt…

-Pour ceux qui suivent le blog de Patou (http://www.patouauqatar.blogspot.com/), vous savez qu’au Qatar la construction des buildings se fait à vitesse grand V. Et ben ici c’est pas le Qatar… Depuis la fin de l’union soviétique, toutes les constructions ont été mises en Stand-by et j’ai trouvé un bâtiment qui illustre très bien cela…
Bâtiment inachevé (cf. la grue) sur lequel pousse de l’herbe….

Une dernière photo pour vous montrer que je vais bien. On m'a enlevé le points mercredi (non sans mal puisqu'il semblerait que des croutes s'étaient formées. Enfin, je vous passe les détails...).

1 commentaire:

  1. tu es très jolie sur la photo!
    c'est bien tu as l'air d'apprendre plein de choses sur la culture du pays, et pas seulement dans le domaine de ton stage!
    tu as appris des mots kazak? ou russes?
    bisous

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